[Nouveau] Le menu Paléo pour vos séminaires à la Grotte Chauvet 2 - Gorges de l'Ardèche Affaires
Gorges de l'Ardèche Affaires

Image
Donnez du sens à vos événements d'entreprise

Tél : 04 75 94 55 01 / 06 72 92 99 41

Email : contact@gorges-ardeche-affaires.fr

© 2022 Gorges de l'Ardèche | Congrès & Séminaires | Mentions légales
À l’écoute de votre projet
04 75 94 55 01
[Nouveau] Le menu Paléo pour vos séminaires à la Grotte Chauvet 2

[Nouveau] Le menu Paléo pour vos séminaires à la Grotte Chauvet 2

Grâce aux sources préhistoriques, aux vestiges livrés par les fouilles et aux apports de la recherche, il est aujourd’hui possible de s’inviter à la table de nos ancêtres de la Préhistoire.
Et si vous tentiez l’expérience du menu Paléo à l’occasion de vos prochains séminaires à la Grotte Chauvet 2 ?

 

Thierry Lennon, chef du restaurant panoramique “La Terrasse”, sur le site de la Grotte Chauvet 2, s’est inspiré des découvertes archéologiques issues de sites Préhistoriques (paléolithiques et néolithiques). Un travail mené en collaboration avec Valérie Moles, Docteur en Préhistoire et responsable de la médiation à la Grotte Chauvet 2, pour concocter un menu original et authentique. Des recettes reconstituées avec la plus grande rigueur scientifique, et bien sûr, culinaire, qui invitent nos papilles à remonter le temps…

Exit les stéréotypes des hommes préhistoriques qui déchiquètent à pleine dents des morceaux de viande crues… La recherche a prouvé que le régime alimentaire de nos ancêtres était complexe et qu’ils savaient, tout aussi bien, voire mieux que nous, assaisonner leurs mets. C’est l’expérience que vous propose la Grotte Chauvet 2 – Ardèche.

Présentation gourmande et historique de ce menu hors du commun et raffiné :

    • Cueillette de jeunes pousses drômoises, œuf de caille : Des végétaux, il y en a beaucoup à cette époque. Vesce, roquette et autres salades, vous n’avez qu’à vous baisser pour vous faire un petit plat frais à base de jeunes pousses. La cueillette reste une des actions de base pour subvenir aux besoins alimentaires de nos ancêtres.
    • Houmous de lentilles vertes du Puy à l’huile d’olive, pain plat aux graines de moutarde : Des preuves d’utilisation de Lentilles il y a 11 000 ans ont été retrouvées en Grèce. L’usage de la moutarde sauvage, avec son goût piquant caractéristique, est attestée quant à elle, il y a 70 000 ans.
    • Pièce de taureau cuite au fumoir, cueillette du moment : L’aurochs est une espèce de taureau sauvage, qui a aujourd’hui disparu. Malgré sa taille impressionnante (1.80 au garrot), il était chassé dès le Paléolithique moyen. Comme toute viande sauvage, elle est moins grasse et la cuisson au barbecue, puis fumée, va révéler toutes ses saveurs.
    • Caillé de chèvre, fruits pochés au miel d’acacia, baies rouges, pralin de noisettes et amandes : Les fruits comme la poire et la pomme sont attestés dès le Paléolithique inférieur, en Israël. Le lait a pu être utilisé à la même période si les chasseurs ont abattu une mère qui allaitait son petit. Il est admis que le caillé, état premier de tout fromage, a été fabriqué à partir du développement de l’agriculture et de l’élevage. Des faisselles en terre cuite ont d’ailleurs été découvertes en Pologne, mais aussi dans la grotte des Lunettes en Ardèche. À cette époque, beaucoup d’êtres humains étaient intolérants au lactose. La fabrication du fromage était donc un moyen particulièrement adapté pour consommer des produits laitiers. Les oléagineux boostent le système immunitaire et permettent donc de mieux affronter les températures extrêmes comme celles du Paléolithique supérieur. Pas étonnant que des traces de ces fruits à coques ont été trouvées dans de nombreux sites archéologiques.
  • Infusion d’herbes de saison verveine / romarin / menthe poivrée / thym citronnée

 

Pour les boissons : Poussez l’expérience jusqu’au bout et testez l’hydromel, à base de miel et d’eau et dont on pense qu’il était déjà consommé il y à 10 000 ans.

Étant entendu que la bière, qui aurait fait son apparition il y a 13 000 ans en Israël sous forme blé et orge fermentés, est également disponible à la Grotte Chauvet 2, mais dans sa version contemporaine.

Idem pour le vin, dont on pense qu’il a pu être consommé très tôt par nos ancêtres. Si les plus anciennes traces de raisin sont datées de 7 millions d’années, aux USA , on sait aussi qu’il y a 23 000 ans, ce fruit était présent en Afrique du Sud et en Israël. À ce jour, les premières vinifications de l’humanité remontent à il y a 8 000 ans.

EN SAVOIR UN PEU PLUS…

Quand l’archéologie fait parler les fourneaux des cuisiniers de la Préhistoire…

Au Paléolithique, les hommes sont des chasseurs-cueilleurs. Pour leur subsistance, ils sont entièrement dépendants de la nature. Ils chassent le gibier (renne, cheval, aurochs… ), pèchent et ramassent des racines, des plantes et des baies sauvages.

Un peu plus tard, au Néolithique, les hommes deviennent agriculteurs-éleveurs. Ils pratiquent toujours la chasse et la cueillette, mais dans une moindre mesure.

L’alimentation est différente du fait de la domestication des animaux (moutons, chèvres…), à la culture des céréales (blé, orge… ) et des légumineuses (pois, lentilles… ).

Les céréales pouvaient se consommer grillées ou broyées, puis transformées en farine pour la confection de pains et de galettes.

Grâce à l’archéologie expérimentale et au comparatisme ethnologique, il est possible de révéler aujourd’hui quelques recettes et secrets de cuisine de nos ancêtres.

La cuisine préhistorique était colorée et équilibrée…

A la Préhistoire, point de tomates dans les salades, ni de piments dans les sauces, ni même de zeste de citron sur le poisson.

Pour autant, la cuisine préhistorique ne devait pas être triste et terne. Et elle avait du goût, non seulement grâce aux modes de consommations (crus, cuits ou fermentés), mais aussi aux modes de cuisson (avec ou sans matière grasse, grillée, bouillie ou fumée).

Quid des végétariens ?

Il faut savoir que les préhistoriques sont des végétariens très discrets car en archéologie, tout est affaire d’attestation et donc de conservation. S’il s’avère que les aliments végétaux, sans os ni arêtes, ne laissent que peu de traces, les chercheurs pensent que nos ancêtres devaient nécessairement exploiter ce qu’ils avaient sous la main… végétaux compris !

Des techniques de cuisson qui n’ont pas pris une ride !

Côté cuisson, on sait que les aliments pouvaient être cuits sur des braises, au grill ou à la broche.

On sait aussi que la cuisson à l’étouffée, sous la cendre ou dans un four « touareg ou
polynésien », pouvait être pratiquée ; ou bien sur des dalles de basalte ou de schiste chauffées, dans un four en terre fabriqué en torchis ; ou encore par ébullition, à l’aide de galets brûlants plongés dans l’eau.

Le chef du restaurant “La Terrasse”, sur le site de la Grotte Chauvet 2 s’est fait quant à lui une spécialité de la technique de cuisson au fumoir attesté depuis 160 000 ans ! Des piquets de bois vert sont posés au-dessus d’un feu, puis on suspend les aliments pour qu’ils puissent être boucanés. Technique qui présentait le double avantage de fumer et d’améliorer la conservation des aliments.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.